Le choix est clair :
- d'un côté, une candidate attentive à la situation des plus défavorisées, soucieuse de concilier le développement économique avec le progrès social et avec l'avenir de notre planète, décidée à construire une Europe qui combatte la mondialisation libérale et attachée à bâtir une société où chacun est respecté et appelé à tenir toute sa place quelque soient ses origines sociales, son sexe, ses croyances, sa culture ou la nationalité de ses ancêtres,
- de l'autre côté, un candidat brutal, autoritaire et inquiétant, refusant la construction de logements sociaux dans sa commune de Neuilly, menaçant les journalistes de FR3 qui n'affichent pas leur déférence à sa personne, s'inspirant des méthodes et des insinuations du Front National et avant tout désireux d'accroître les privilèges des plus riches.
Le combat sera rude et aucune voix ne doit donc manquer à Ségolène Royal.
Quel bilan du premier tour sur Martigues ?
Avec 24,14 % des voix Ségolène Royal réalise un bon score. Mais ce résultat est inférieur de 3 % au score obtenu par la liste socialiste lors des Européennes de 2004 et surtout c'est Nicolas Sarkozy qui arrive en tête avec 28,59 % des suffrages.
La comparaison avec les résultats sur Port-de-Bouc, municipalité communiste comme Martigues, est très instructive : Ségolène arrive en tête avec 24,03 % des voix devant Nicolas Sarkozy qui n'obtient que 19,39 % et, de plus, ce résultat marque une progression spectaculaire des voix socialistes de 6,53 % par rapport aux Européennes de 2004.
Pourquoi une telle disparité de résultats entre deux communes voisines, administrées toutes deux par une majorité d'union de la gauche PC-PS sous direction communiste ?
Le seule explication qu'on puisse trouver c'est la différence d'attitude des élus socialistes au sein de la municipalité. A Martigues, lls n'expriment jamais la moindre divergence d'opinion avec la majorité communiste, alors qu'à Port-de-Bouc ils affirment depuis deux ans une ligne autonome et critique.
Voilà qui devrait interroger les socialistes martégaux et les inciter, peut-être, à adopter à l'avenir une attitude plus offensive.
Ainsi le secrétaire de la section socialiste de Martigues ne serait-il plus contraint de féliciter le leader de l'UMP pour sa victoire, même si cela semble se faire dans la bonne humeur comme le prouve la photo ci-dessous extraite du journal La Provence.
Vous pouvez lire l'ensemble des articles de la Provence concernant l'analyse de ces résultats en cliquant sur le lien "La Provence 23-04-07" à droite de cet article.
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